L'ennéagramme, commencer le chemin de votre éveil...

Si vous voulez comprendre l'ennéagramme, il est important de bien appréhender une chose : vous n'êtes pas votre système de fonctionnement. Vous pouvez fonctionner sur une base mais vous n'êtes pas cette base. Si vous pensez être un fonctionnement et que vous vous identifiez à ce système, l'ennèagramme ne fera que confirmer vos croyances et en rajoutera une couche.

L'ennèagramme est une carte. L'ennèagramme présente des possibles. Si vous voulez vraiment étudier comment vous fonctionnez c'est une carte passionnante. L'ennéagramme donne des pistes sur le chemin de nos vies. Mais la carte n'est qu'une carte et toutes les parties de la carte méritent d'être explorée. Tout les systèmes de comportement peuvent être joué par un individu.

L'ennèagramme est un mode d'emploi de votre systèmes égotiques. Et le mode d'emploi est le début d'une compréhension du système de fonctionnement du véhicule. L'ennèagramme sert à comprendre nos mécanismes de souffrance. Le repli est une caricature du système de fonctionnement de l'être. Il ne représente pas la totalité de l'être. Le repli égotique est un leurre.  

L'ouverture est la base de l'approche...

L’éveil ou la mort d’un système…

 

Ce matin, je me suis réveillé quelque chose avez changé…

Tout était en place… Mes chiens m’attendaient près du radiateur… Mon chat était à la fenêtre et miaulé attendant que je lui ouvre…

La lumière à l’étage s’allumait laissant entendre le craquement d’un vieux parquet et le début d’une longue journée…

J’appuyé systématiquement sur le bouton de la cafetière… Une dose, 7 traits… Breuvage au gout constant… Sans faute…

Je sors le petit déjeuner, confitures, beurres, pains, lait, chocolat…

J’attends l’arrivé des convives… Mon fils est toujours le premier debout et ne laissera jamais sa place… Il arrive et me saute dans les bras pour me faire un câlin… Il avait lu cela dans une histoire à l’école… Moment privilégié avec son papa…

Ma fille arrive la deuxième avec un petit reniflement matinal habituelle… Radar… Bisous… Petit déjeuné… Eternuement… Mouchage…

Je peux petit déjeuner… Je peux prendre de la brioche s’il te plait sont les seuls demandes de la matinée…

Ils font leur vie… Habitude d’une certaine autonomie à vivre dans cette maison…

Le chat vient sur les jambes de mon fils en ronronnent et cherchant sa dose de câlin…

Et repart…

Tien cela me rappelle mon métiers… Ils viennent chercher leur dose et repartent…

A quoi je sers… Folie comportementale… Restructuration de l’esprit…

Si un jour, j’avais imaginé faire cela… Je crois que j’aurais changé de trottoir…

Quand je croise des amis qui me demandent… Comment ça va… Les enfants ça va… Je réponds comme d’habitude… Et je m’entends dire… C’est bien ce que tu fais… Mais moi je ne le ferais pas… Cela aura pu m’enorgueillir cinq minutes… Puis, apprêt, je me rends compte de là où je suis…

Souvent j’aimerais tout arrêter pour enfin faire ce que j’aime… Chanter et écrire des chansons… J’adore faire cela… Mais bon, cela ne suffira pas à nourrir ma famille…

Dans le choix musical de notre époque, je suis inclassable… Donc qui dit inclassable dit invendable… Je ne pense pas être plus mauvais que ce que je peux entendre à la radio même dés fois, je trouve mes textes plus intelligibles que tout ce que j’entends à la radio… Peut-être trop en décalage avec notre époque… Donc que personne ne comprend à part ma famille… La solution à mon problème n’est pas là…

Mais d’ailleurs de quel problème s’agit-il ?

Changer de métier et de vie… Tout un programme…

Ah, oui parlons en des programmes… Ma spécialité… Décrypter les programmes humains…

J’ai vu un film, là dessus pendant la guerre « Imitation Game »… Décryptage des codes allemands… Alan Turing… Génie des mathématiques… Et, inventeur du langage machine… Et donc de l’informatique…

Et pour moi, c’est pareil… Travail de décryptage des comportements humains… Constat que la machine humaine et programmée comme un ordinateur et donc peut ce reprogrammer et se déprogrammer à volonté… Le tout étant de connaître le code source de l’individu et de ce qui le constitue… Et de l’accompagner à son propre changement…

Et c’est là où… Je doute… Changer pour quoi… Le système global créé la matrice conditionnée dans laquelle nous vivons enfermés… Pourquoi, vouloir libérer des êtres qui souffrent et qui n’ont rien demandé…

La matrice comportementale a un fondement social… Une volonté primordiale de créer des êtres à leur image… Cela est bien entendu insidieux… Pas de volonté direct de formater l’individu dans un moule de la bonne pensée… Du bien voir le monde… Bien exister dans ce monde…

Aucune liberté du choix… Quelques soient l’endroit où vous vivez sur la planète… Même les tibétains se doivent d’être bouddhiste et se laisse donc maltraité par les chinois…

Pourquoi vouloir fonctionner différemment de ce que la grande famille humaine considère comme la norme… La norme sociale… Ce qui est bien ou pas bien de faire, dire penser… Pourquoi donc remédier à un problème social qui enrichie le monde dans la guerre et la maladie… Dégât collatéral d’une programmation avariée… Tel est l’être humain de notre époque cynique… La règle d’or… « Régler un problème, le plus vite et simplement possible en faisant un maximum de profit »…

La question étant : comment régler un problème complexe avec des solutions simplistes ?

Equation impossible à résoudre qui crée forcement des dégâts collatéraux.

L’Homme bien pensant a créé une société à son image, parfaite.

Depuis que l’Homme est un animal social, il a voulu s’arranger avec lui-même pour allez au mieux. Dans un premier temps, il s’agissait de ce nourrir donc de prendre de la nourriture facile d’accès demandant le moins d’effort possible pour économiser son énergie vitale. Puis le nombre grandissant d’humain a créé le manque et le besoin. Manque de nourriture et besoin de sécurité. Création du clivage. Ce qui m’appartient pour nourrir les miens est à moi. Si tu veux me le prendre, je me bâterais… Début de la guerre… La sédentarisation est le début de la possession…

L’avoir commence à prendre la place de l’être…

Le début de la sédentarisation va allez de paire avec le contrôle de la nourriture par l’agriculture. Pour celle-là et la concentration de la population, il va falloir des organisateurs, des chefs qui protègent et organisent le territoire et la hiérarchie entre les habitants du clan. Le chef du clan dans un premier temps sera féminin, (contrôle des naissances) et dans un deuxième, quand il faudra défendre le village, le chef de clan deviendra masculin. A l’intérieur du clan, l’altruisme est de mise. L’entraide entre les générations, les rites de passages sont la norme. Par volonté génétique inconsciente d’éviter la dégénérescence du clan, celui-ci va conquérir chez le voisin des terres et des femmes.

Le clan vit en autarcie, et chacun a sa place. Si un individu sort de la conscience du clan, il est exclu. Exclu, il peut vivre seul, s’insérer à un autre clan ou créer un autre clan avec des individus dans la même situation que lui.

L’exclusion crée la rancœur. Une émotion de colère née de l’impossibilité d ‘exprimer la tristesse de l’abandon et le rejet. Un sentiment d’injustice peut amener la volonté de vengeance. La guerre est déclarée à l’intérieur de l’individu et donc projetée sur l’extérieur.

Le cycle dur et durera pendant des siècles. Toujours les mêmes causes qui amènent les mêmes effets. Le monde actuel continu de tourner dans ce système cyclique sans prendre le recule nécessaire à sa propre souffrance. Le collectif humain ne pourra évoluer que lorsque l’individu aura compris les causes de sa souffrance.

La souffrance dans la tradition bouddhiste est liée à trois éléments.

L’effet de causalité, loi de cause à effet. L’impermanence de ce qui est. Rien ne dure. L’attachement, créant la souffrance de la perte.

 

 

Les effets de causalité

 

J’ai pu faire le rapprochement de milliers années d’histoire pour comprendre les lois de causes à effet dans les systèmes.

Plusieurs possibilités s ‘offrent à moi.

 

Le mode Perfectionniste :

Je peux essayé de me comporter le plus parfaitement possible dans le système de base où je vis. Une cause dans ce système doit amener une réponse parfaite à ma demande. Bien sûr, cela me demande un contrôle et une connaissance parfaite du système dans lequel je vis pour ne pas faire de vague. Donc, je contrôle les causes pour maitriser les effets. Tout effet pouvant générer un conflit étant à bannir, ce n’est pas parfais. Cette projection fonctionne bien dans l’immobilisme. Le mouvement est donc à éviter où alors en contrôlant parfaitement la direction.

 

Le mode Altruiste :

Autre possibilité est de m’occuper des autres le plus parfaitement possible. Si je connais les causes de la souffrance de l’autre, je peut l’aider à moins souffrir et cela rempli mon cœur. Je n’empêche donc pas les causes et les effets de se produire chez l’autre et je les répare. Cela me permet de ressentir la souffrance de l’autre, de la gérer. Ma vie est tournée vers les autres. Moi, je ne souffre pas. Mon bonheur est la souffrance de l’autre.

Les effets de causalité qui pourrait causer ma propre souffrance sont supprimés grâce à l’autre. Ce que je ne supporte pas bien étant que l’autre ne m’écoute pas. Car je sais les causes de sa souffrances et donc il doit appliquer mes solutions. Les seuls qui pourrons le faire sortir de la souffrance. L’autre en refusant mon aide me ferait souffrir ?

Et pourtant parfois j’utilise tous mes charmes pour l’amener à son propre changement. Je pilote la cause et l’effet pour son bien, non ?

 

Le mode Battant :

Si tout cela ne fonctionne pas comme il faudrait que ce là soi, j’utilise l’objectif et la réussite du changement. Je ne lâche rien. J’impose une dictature de la pensée du bon sens à penser. Même si l’autre ne comprend pas tout c’est pour son bien et le mien.

Et l’objectif et d’arriver à avoir un autre à mon image. Parfaitement beau et à mon service. Cela peu demander quelque sacrifice et dégâts collatéraux. Mais le jeux en vaux la chandelle. Moi, je me donne beaucoup pour paraître l’être le plus formidable qui soi.

L’autre peu bien faire de même. Les causes et les effets, je les maitrises parfaitement pour une apparence sociale impeccable. Attention à celui qui dérape et pourrait provoquer le déclin de mon image. Seule chose importante à mes yeux.

 

Le mode Artiste :

La cause et l’effet, étant responsable de ma souffrance, peuvent me rendre parfois nostalgique, triste, en colère. En fin de compte cela ne sert à rien de contrôler maitriser, autant vivre l’émotion à fond pour transcender la substantifique moelle de la souffrance qui de toutes les façons est inévitable et arrivera indépendamment de ce que je fais. Le drame étant à tous ses naïfs qui pensent qu’ils peuvent contrôler la cause et l’effet. Donc vivons l’émotion et assumons les effets aussi dévastateur soit-il ? La condition humaine, c’est cela, non… La cause et l’effet sont l’art de la vie en toute improvisation. Je suis fort et encaisse les résultats de mes causes qui non plus d’effet sur moi. Le tout étant que l’émotion soi le décryptage de ce que je vis. Tout autre model n’est qu’une réflexion pour les moutons. Ma pensée est unique et rien d’autre ne mérite ma considération.

 

Petit Pont et vide quantique :

Après cela mon chemin semble bouché. Fin de l’histoire. Je peux pleurer sur mon sort. Car aucun model de pourra m’empêcher de souffrir de la loi de causalité qui me tien prisonnière de ma condition. La perfection, l’altruisme, l’objectif et l’émotion sont des tableaux qui ne peuvent satisfaire ma soif de sortir de la souffrance causé par cette loi de causalité.

 

Le Mode Chercheur :

Mais c’est quoi la loi de causalité. A un effet, il y a une cause. Si je bouscule ma tasse, elle va tomber par terre et se casser. Le café va se rependre à la surface du sol qui va se tacher. Donc ma femme de ménage va être en colère car elle venait juste de cirer le parquet. Sa colère va aller jusqu’à son mari qui pour la calmer…

A un instant T1 mon action A1 va créer une cause C1. Maintenant si je me projette dans le temps et qu’à un temps T2 mon Action A1 crée une cause C2. Alors là, la souffrance ne peu plus être. Ma tasse à café tombe, elle se casse, le liquide chaud se repend sur le sol mais ma femme de ménage n’avait pas encore ciré le parquet et compté le faire dans l’après-midi. Non seulement elle n’est pas en colère mais en plus elle est heureuse de rendre service. Donc la loi de cause à effet n’est pas une science exacte… A une cause il peut y avoir donc plusieurs effets possibles en fonction de l’instant T de la cause. Donc une action peut mener à la souffrance dans tel condition et la même action dans des conditions d’expériences différentes peut amener la libération de la souffrance.

En fin de compte, je ne sais pas bien si je dois le dire ce truc là. Car cela remet en cause l’effet même de causalité. Car en effet, une souffrance liée a un fait peu être défait grâce au même fait, mais dans des circonstances différentes.

 

Le mode loyal :

Donc de cela émerge une telle incertitude sur la façon de créer la souffrance que cela me fait peur. Ne plus créer. Seulement dans le cadre bien connu de la norme sociale. Cela me rassure. Si je bouscule le système, c’est hors de la vue des autres. En loucedé, quoi…

Je suis attentif et sur le qui vive de tout ce que je crée pour ne pas me faire peur. Je pourrais sur sauter en me voyant habiller n’importe comment devant ma glace. Donc la prudence est de mise. L’effet de causalité ce truc qui fait n’importe quoi, électron libre de la souffrance, pourrait créer ma perte. Attention, attention les amis, mon proverbe préféré, « marcher comme un renard sur un lac gelé ». Contrôle par peur mais contrôle quand même. Parfois si je perds le contrôle c’est la sortie de route, tonneaux à la clef.

Et voilà, je souffre de l’effet. Je me plaints et aurait bien aimé suivre ma peur comme une doctrine à mon enfermement… Il vaut mieux avoir un peu peur de cause à effet que je connais que de subir un effet inconnu d’une cause fantasmagorique.

 

Le mode Epicurien :

A la fantasme… Heureux les libres d’esprit qui rigolent dans leur tête et souffrent dans leur cœur. Si la cause et l’effet sont des entités incontrôlables de la cause de la souffrance pourquoi souffrir. Prenons la vie du bon côté avec optimisme et joie. Je peux toujours fantasmer un effet à une cause pour voir ce que cela fait. Pas de fait de réalité, juste une expérience sans conséquence. La conséquence étant la prise de responsabilité de la cause. Et cela me ferait souffrir, ou pourrait me rendre triste. Donc quand je prends le risque de l’expérience de la cause en conscience cela doit être parfait. Et oui, je veux bien assumer l’effet si il est bon pour moi. Sinon… Cela ne vaux pas le coup d’être vécu. Je l’oublie immédiatement dans une forme de lâcheté, voir de pirouette cacahouète pour retomber sur mes pieds et ne pas sombrer dans les limbes de ma mélancolie.

Pour cela je planifie ma vie pour que tout se passe comme il faut. Une cause et un effet oui, mais parfaitement installé dans un plan préconçu et rassurant. Quelques improvisations peuvent s’installer pour rendre le jeu plus ludique.

 

Le Mode Leader :

Maintenant je dirais que si le jeu tourne mal et que la réalité du monde s’impose à moi, je vais m’installer en stratège de ma vie. Comme le joueur d’échec, je vais mettre des coups d’avances sur  les causes et les effets que je pourrais créer. Le tout n’est pas d’empêcher la création de la souffrance, mais de sans servir pour avancer. Je peux même la provoquer. Si je provoque une cause qui crée un effet souffrant que je connais parfaitement, je peux voir si mon adversaire est, ou pas, à la hauteur.

Je dois m’entourer de gens fiables qui maitrisent parfaitement les causes et les effets. Si malencontreusement, je perds une pièce du fait d’un collaborateur peux consciencieux, provoquant chez moi la souffrance de la trahison, je vais exploser à la fasse du monde ma colère meurtrière et ma honte fuyante. La souffrance est la cause de l’incapacité à mette en place des stratégies pertinentes de contrôle d’un monde extérieur dangereux.

Si l’échec de se contrôle est trop douloureux autant partir seul dans un nirvana artificiel, qui me fera oublier ma souffrance matérielle.

 

Le mode Diplomate :

En effet, quoi de plus beau que l’Amour. Amour de mon ennemi… L’Amour de l’autre fuyant la relation à sa spiritualité. Car oui, je vous le dis, pour éviter les conséquences néfastes de l’effet de causalité, rien de mieux que de parler directement à l’univers de si connecter pour savoir ce qu’il est bon de faire. L’univers sait ce qui est bon pour moi et pour les autres. Donc pourquoi s’agiter dans tous les sens pour faire des effets indésirables à des conséquences non maitrisées. Autant rester sur un bon canapé, bien moelleux, et demander à l’univers de faire le monde. Car l’homme est perfectible et risque l’erreur de l’effet indésirable qui pourrait amener à la guerre. Et quoi de pire que la guerre, quand l’Amour est la seule vérité en ce bas monde. Maitrise de la cause dans l’immobilisme de l’univers. Effet maitrisé, dans le parfait contrôle de ma colère sous-jacente, instant inavouable de la faille de ma souffrance égotique.

 

La boucle est bouclée sur la cause et l’effet à la vue de quelques visions de mon monde.

 

L’impermanence

 

Maintenant si je me mettais à explorer l’impermanence au regard de diffèrent système.

L’impermanence est cette notion de « rien ne dur ». Tout a un temps d’existence, avec un début et une fin. Notion qui peut créer de la souffrance.

 

Si rien ne dure, c’est que mon monde est en éternelle évolution et mouvement.

Mais pour quelle raison je refuserais cette évolution et donc provoquerais ma souffrance.

 

Si je regarde mon monde extérieur et ce que je donne à voir et la relation d’échange que j’entretiens avec ce monde.

 

Pour un monde extérieur Parfait.

Au regard de mon côté perfectionniste, j’aime être présentable à mon entourage dans ce qu’il considère comme la norme parfaite. Je bouge donc au regard extérieur en fonction de cette norme qui peut évoluer en fonction de la mode, de mon âge, du statut social que je représente. J’accepte de quitter un système pour un autre à partir du moment au j’ai bâtit le socle de ma prochaine représentation parfaite de moi-même. L’impermanence si elle est contrôlée est prévu n’est pas une cause de souffrance dans mon système. Par contre un changement brutal, imposé par l’extérieur et non prévu dans mon programme, provoque une colère vis à vis de mes interlocuteurs.

 

Pour un monde intérieur Parfait

Au regard de mon monde intérieur et personnel, j’aime que mes idées et croyances soient à leur place. Chaque concept à une place, chaque place est prise par un concept. 

Si tout cela pouvait rester en place se serait bien. Ou bien avec un maximum de contrôle et l’aide de grand spécialiste du mouvement. Mon monde intérieur peut si je reste figer sur ma position de vérité à ne pas vouloir évoluer provoquer une rupture violente avec mon entourage. Et je me retrouve seul. Seul au monde dans la souffrance du refus de mon évolution. Mais bon, il faut mieux être seul que mal accompagné.

 

Que ma famille soit parfaite…

Si je regarde mon impermanence au regard de ma famille. L’impermanence a toujours été une cause de souffrance. Entre les guerres, les épidémies et donc les morts, rien de bon à construire dans cet environnement. La famille parfaite n’existe pas, mais il s’agit là de mon ambition. Créer la famille parfaite.

Et l’impermanence sociale est un cumul d’incompétence, d’insignifiants qui ne méritent aucunement le pouvoir que nous leur donnons.

 

L’altruisme social ou la vérité absolue de l’entraide.

Au regard de mon côté altruiste, mon monde extérieur est un monde d’entraide et de compassion. Je suis l’autre et suis là pour lui. J’aime aider dans la continuité de ce que j’ai à montrer et déteste que quelqu’un vienne marcher sur mes plates bandes. L’importance de mon apparence me pousse à prendre soin de moi et que le monde me voit toujours dans mon meilleurs jours. Je ne supporte pas le vieillissement. J’aimerais que tout dur car le monde a besoin de moi et les autres sont indispensables pour moi et mon image.

L’intérieur, le no man land du système…

Vu de l’intérieur, le vide est tel que… Demi tour y a rien à voir… Tu vas comment toi ?

Les altruistes dans la famille, je ne suis pas seul… Mon arrière grand père et ma grand mère étaient dans se fonctionnement, là… Une famille exceptionnelle qui s’est prendre soin d’elle… Peut-être un peu de dénis mais à quoi bon ? Je perpétue donc l’aide à la personne seule vérité bonne à garder.

L’impermanence une opportunité.

Sur un plan social, l’impermanence et l’instabilité ouvrent pour moi des opportunités à mon utilité. ONG de tout genre me voilà en toute humilité, seul drame de ma vie, la paix et l’autonomie.

 

 

L’impermanence en terme d’objectif.

 

Extérieur :

L’objectif pour moi est une permanence. Dès que j’en ai un, il m’en faut uneautre. Permanence du défi. Je m’adapte au changement, si il y a un objectif. Sans ce point à atteindre, je ne suis rien. Juste un être en perte de vitesse, prêt à faire un crash test…

Le battant en moi, aime être dans l’apparence  de mon être. Je suis vu, donc l’important de cette permanence est là… Peut importe comment ?

 

Intérieur :

A l’intérieur de moi l’impermanence est un gros mot…

Je suis meurtrie à l’intérieur et convaincu que cette souffrance est le ciment de ma survie. Je  n’ai d’ailleurs survécu que pour l’objectif d’être dans un monde ou ma souffrance n’a jamais été reconnue. Et aujourd’hui clairement, je ne tiens pas à ce qu’elle soit reconnue car j’aurais trop honte et pourrait donc en mourir… Mourir de Honte, c’est pour Moi…

Pour ce qui est de mon transe-générationnel, il est dans la permanence du secret, de la souffrance et de la maltraitance normale. Nous-nous maltraitons de génération en génération et c’est devenue une tradition, parfois aristocratique, parfois bourgeoise, parfois prolétaire… Pour en sortir, je veux briller au regard du monde.

Le monde extérieur est l’exutoire, de ma souffrance et je vais leur montrer qui je suis. Plus j’ai souffert, plus j’ai besoin de briller… Regardez-moi…

Je suis la magnifique permanence de ma souffrance et de la souffrance collective.

Regarder moi… Je suis votre souffrance et je vous agasse par ce que je montre… Plus je brille, plus vous accueillez vos propres incapacités et souffrance à être…

Si plus personne ne me voit… Je meurs… Impermanence de la vie…

 

L’impermanence le drame de ma vie.

J’aime la permanence de mon psychodrame cela me rassure… J’ai toujours connu cela… Ma vie a toujours été un drame… Donc pourquoi cela ne continuerait pas… Et en plus, j’ai l’habitude de vivre l’impermanence de mon insatisfaction à être dans la paix… Je le dis… Je ne veux pas la vivre… La paix est un vide… Et j’aime le plein… Ma vie n’est qu’une contradiction entre ce que je ressens et ce que je vis… Car l’interface de mes émotions me fait vivre dès truc délirant… Quand mon émotion décide, en trop ou pas assez, je vis des trucs de fou… Unique quoi ? Mais bon cela est le sel de ma vie… Et dans la rue tu me vois, je suis le (la) seule…

 

Côté intériorité.

Mon intérieur et en permanence dans le doute du bien… Je  ressens, mon émotion traduit et je fais… Et là… Je doute… Permanence du doute… Impermanence de l’expérience toujours différentes, mais permanence de la conséquence car insatisfaction du résultat… Jamais assez beau… Jamais assez juste… Et donc je souffre de la permanence de mon imperfection.

 

Côté famillial.

La vie de ma famille est un drame… Routine et permanence d’une vie morose sans intérêt… Avec quelques drames familiaux, des noms dits, des viols, des morts, des bâtards… Une vie banale est sans intérêt, quoi ?

La permanence du psychodrame, la constance de ma vie…

Côté extériorité.

Les autres… Je ne sais pas… Quoi leur jouer… Une petite musique… Une jolie phrase… Une belle chanson… La société est une permanence de banalité, d’être moutonnant qui n’ont aucun intérêt… Tout ses gens sont fourbes, et mal honnête… C’est permanent…

 

Une permanence a Chercher…

 

A l’intérieur… Scellement chimique…

Si il y un fait qui est permanent c’est la perversité du monde. Et je protège mon clan de cela. Je cherche en permanence à cacher ce qui m’a fait souffrir. L’impermanence n’existe pas et je compte bien le démontrer. D’ailleurs rien ne change et les êtres autour de moi ne vivent que dans la superficialité de leur être. Comment pourrais-je changer mon paradigme du monde ? Je connais au fond de moi la perversion de mon propre monde et elle doit rester sous sceller. Ne pas être vu ou reconnu. Mon inconscient est mon tombeau. Et cela ne changera pas. Ma vérité est une et indissociable de mon être.

 

Famille je vous aime…

Mon collectif familial est la cause de la perversité. Je ne les aime pas et je m’en méfie comme de mon ombre. Je les voie peu et c’est tant mieux.

 

A l’extérieur une parfaite banalité…

Mon système est en permanence en réflexion pour me protéger, paraitre normal vis à vis du monde extérieur, des gens que je côtoie. Je peux leur montrer le meilleur de moi dans mon excellence sinon, je me tais et mon fond dans le moule. La discrétion est l’art de ne pas se faire repérer. Si le monde change, je me replis, pour changer ma stratégie et continué de me cacher. Rien ne bouge et ne changera jusqu’à ma mort, la vérité est là.

 

Permanente loyauté à ma peur.

 

La peur est permanente. La peur est une constante. Elle ne part jamais et sera toujours là. Un monde autre pourrait-il exister. Si cela change, la peur grandit donc elle est là, bien présente et coller à mon comportement. De la rigueur, il faut que je montre de la rigueur. Comme ça, je ne peut me tromper et cela me rassure. Ressembler au autre, me fondre dans le moule et surtout ne pas se tromper. Donner la bonne réponse. Je suis content il est content. L’impermanence voudrait me faire sortir de mes peurs.

 

Ma grotte…

Si je regarde à l’intérieur de mon système, je pourrais essayé de comprendre. Mais cela me fait peur. Je peux faire confiance à l’autre, mais jusqu’à quel point. D’ailleurs puis-je me faire confiance et la vraie question ?

 

La permanente familiale.

Ma famille me fait peur et rien ne pourra changer. D’ailleurs si un individu de ma famille changeais, je pourrais penser qu’il y a une volonté de me nuire donc cela amplifierait ma peur. En fin de compte, je préfère les savoir dangereux pour moi, et comment ils le sont plutôt que de les voir changer et ne pas savoir comment me protéger de cette peur.

 

 

 

Société, tu ne m’auras pas.

La société est un bête immonde à maitriser contrôler. Il faut en faire partie et en tirer partie. Il faut choisir ses protecteurs et être bien en place. Si il y a un problème, je m’éclipse et change de protecteur. Ma peur ne peut être vaincue seule. J’ai besoin d’allier sinon la paranoïa couve.

 

La permanence du jeux…

 

Moi, je pense qui si quelque chose doit être permanent c’est le côté fun de la vie.  Celle-ci ne peut être vécu autrement. La fête, les amis, est permanente et c’est bien comme ça. Si l’impermanence doit m’amener des soucis et de la morosité, qu’elle reste chez elle…

 

Une extraversion permanente.

Je montre toujours la permanence de mon entrain et de ma joie de vivre. Bon pied, bon œil, cheval fougueux, le clown de service, son mes petits noms. J’aime la vie et la vie m’aime. L’impermanence, pourquoi pas, tant que c’est Fun… Si l’impermanence amène des responsabilités et de la tristesse, je fuis. La vie ne mérite pas d’être vécue comme cela. Une impermanence vécue dans le plus, c’est que du bonheur. Je peux tout quitter et tout perdre pour la liberté et le bonheur. D’ailleurs si ma journée ne se passe pas comme prévu et que ce qui se présente est plaisant, je suis heureux.

 

La permanente certitude.

Mon intérieur aime avoir la certitude de lui-même. Je n’aime pas douter de mes systèmes internes. Ils sont huilés. Tout marche à merveille comme sur des roulettes pour ne pas faire ressortir ma tristesse interne. L’impermanence dans ce domaine peut me rendre mélancolique, dépressif.  Je veux bien ranger mon intérieur, mais avec rigueur et méthode pour pas perdre le fil. Dés fois que l’impermanence me fasse perdre tous les fastes de ma vie.

 

Fuir les ennuyeux…

Ma famille, j’aime ceux qui jouent et s’amusent. Les autres m’ennuient, ceux qui m’ennuient ne changeront pas donc je les évite. Les autres, jouons la permanence de la fête. J’ai bien essayé d’être là pour ceux que j’aimer et de leur faire comprendre l’intérêt du jeu. Mais bon, cela marche rarement et cela m’épuise. Donc je pars.

Si la famille est le lieu de l’ennuie, je trouve une ressource vers mes amis. L’avantage des amis c’est que je peux en changer tant que je veux.

 

Ni dieu ni maître.

Socialement parlant, l’autre est un frein. Je suis un marathonien de l’esprit. Si je bloque quelque euphorisant m’aide à trouver ma voix et mon énergie. Je suis partout et je fais tout. L’électron libre. La permanence de cet état de fait est une joie dans ma vie sociale. Par contre, si la société veut me bloquer, m’empêcher de voler. Je deviens un dangereux, pourfendeur de la morale publique.  La permanence de ma liberté est un état vital.

 

 

 

 

 

 

Le contrôle permanent

 

La permanence de la stratégie, il n’y a que cela de vrais. La vie est une partie d’échec ou je pousse mes pions avec dextérité. L’impermanence peut être mais sous contrôle.

Je me présente toujours sous mon plus beau jour. Je contrôle, mon jeu et déteste être prix à défaut. La permanence de la victoire est juste un état normal. L’impermanence du temps est mon ennemi. J’aime quand les alliances sont durables et donc fiable. J’aime les parties menées dans les règles de l’art.

 

Moi, je me contrôle en permanence.

Mon intériorité… Ma colère… Moins, je la vois, mieux je me porte. Mon intérieur est un déni de ma souffrance, une fuite constante. Je peux mettre des pansements et des rustines. Mais ma colère sort. La permanence de mon dehors conforte mon dedans. L’impermanence de mon dehors, fait paniquer mon dedans. J’aime la maîtrise et le contrôle. Tout forme d’impermanence me privant de ce contrôle peu amener une colère voire, une rage ou une violence, allant jusqu’au meurtre.

 

Routine familiale, une vie banal…

Sur un plan familial tout le monde est sous contrôle. Personne ne doit changer ses habitudes. Une bonne routine est ce qu’il y a de plus rassurant. Ma famille, je peux la protéger dans le cadre de l’assurance d’une connaissance parfaite de chaque membre, avec une place pour chacun et chacun à sa place. Donc pas bouger.

 

Une seule permanence ma place de chef…

En société ma seule place est à la tête. Si je suis dégradé, je fuis et je cherche une nouvelle place à la tête. La seule qui mérite d’être. Je n’ai pas peur de la confrontation et au contraire, je la cherche. Permanence de la guerre qui permet de savoir qui est le chef.

La guerre est un art de la permanence du conflit. Une paix permanente pourrait m’endormir.

 

Permanente dualité vers Permanente paix.

 

La paix permanente est mon rêve. Mon monde aime la paix et la permanence de ma famille, mes amis, mon canapé, ma télévision et mes habitudes.

 

Violence du dedans…

L’impermanence amène mon conflit intérieur et perturbe ma quiétude. Ma colère pourrait ressortir en violence. Non, le contrôle est de mise. Je respire. Et je contrôle.

Je respire et je contrôle. Si le mon monde tourne trop vite autour de moi, je me fis à mon intuition toujours pour avoir la maitrise de ma paix intérieur. La permanence de mon conflit intérieur peut m’amener à la non gestion de ma colère et là, je craque.

A l’intérieur, je contrôle. Mon instinct me guide et me dit ou allez et ou ne pas allez. Si la colère monte… Je n’y vais pas. Si l’impermanence extérieure est trop forte, elle bouscule ma permanence intérieur et badaboum… Je plonge dans mes abimes. Un peu de drogue peut m’aider à me stabiliser. C’est bien ça.

 

Fusion familiale en permanence.

Ma famille, mes amis et moi ne faisons qu’un. Une grande communauté qui dure tout le temps. La permanence du clan, le bien-être assuré. Par contre, si mon clan est brassé, je m’affole et vais remettre en place l’ordre immuable des choses pour la paix et la sérénité de mon clan.

 

La diplomatie permanente.

La société est en permanence évolution. Moi, je me place dans mon clan et j’évolue avec lui et pour et par lui. L’impermanence sociale me touche peut si je choisis bien ma place et sais rester en arrière pour ne pas prendre les coups. Quand, il y a de l’impermanence, je suis de bon conseil pour mettre en place la permanence de la paix et de la sérénité.

 

 

Voilà la boucle est bouclée sur la permanence et l’impermanence des programmes de ce monde.

 

Attachement et le Détachement …

Maintenant une des grandes causes de la souffrances à mettre au jour dans les systèmes et l’attachement et donc la perte. Je ne pense qu’aucun système n’aime perdre, mais chacun réagis différemment au faite de s’attacher. Je pense que plus qu’une notion de collectif et d’individuel intérieur et extérieur, l’attachement est plus lié à notre rapport à nous même, conservateur, à l’autre, intimité ou aux autres, sociales.

 

Une habitudes parfaite se conserve…

Ma perfection crée un attachement aux habitudes. La perfection de la règle de l’art ne peut se perdre. Car il s’agit de la norme et de plus de la norme parfaite.

Mon système parfait et conservateur m’empêche toute transgression à la règle. J’y suis attaché comme à la prunelle des mes yeux.

En mode intimité, je suis exclusif, j’aime l’autre qui est parfait pour moi et je ne peux le perdre. D’ailleurs pourquoi irait-il ailleurs, je suis parfaite pour lui ? Si il part, il me montre mon imperfection et là je le rejette comme un vieux Kleenex. La relation est parfaite ou ne l’est pas du tout. Pas de juste milieu, juste l’évidence que mon monde m’appartient et est sous le contrôle de ma perfection.

Sur un plan social, je navigue dans un monde social imparfait dont je peux facilement me détacher étant donnée son manque de vertu. Je suis attaché à ma perfection, seule croyance qui me permette d’exister.

 

Altruiste un jour… Altruiste toujours…

Mon altruisme m’attache à tous ceux qui ont besoin d’être aidé. Je ne vis que pour eux et par eux.

En mode conservateur, que serait un attachement à mon moi. De quoi parlez vous. Je l’ai perdu mon moi. L’autre, il n’y a plus que cela. La non reconnaissance de ma perte est ma souffrance. Et mon orgueil m’empêche d’y accéder.

En mode intimité ma fonction altruiste m’impose une relation duelle et unique. Je suis la relation indispensable à l’autre. Si je suis psychologue par exemple, je peux nourrir mon égo de cette relation et je m’y attache fortement de plus qu’elle me rapporte de quoi vivre et une reconnaissance de moi même dans cette société.

Société où par ailleurs j’aime briller par ma présence où mon absence. L’important c’est que le monde sache que sans moi, il ne serait rien.

 

 

 

Détaché de mes émotions… Une certitude…

Mon côté battant, m’impose un attachement à mon apparence. Je dois briller en société et la référence aux autres est le principe même de mon existence. Je suis attaché à mon monde mental et à mon apparence.

Conservateur : Seul je n’existe que dans mon mal être. Donc quoi faire… Drogue, Alcool, Sexe, voilà de quoi me détendre face à moi même.

Intimité : L’autre, disons l’être qui vit à mes côtés… Attaché, non… Juste un besoin pour assouvir quelques pulsions…

Social : Ma grande souffrance serait le détachement social ne plus rien être face au monde qui me rejette… Le suicide est de mise…

 

 

L’attachement et le détachement… Deux notions qui ne pourrons jamais me connaître…

 

En mode conservateur, L’artiste en moi trouve l’attachement comme étant un état de l’être compulsif vers une déprime certaine. Je m’attache à mon identification unique de qui je suis. Je suis suffisamment unique pour m’attacher à cette fonction du drame en moi.

L’autre (intimité) est utile pour jouer avec moi toute la romance de la vie. Qu’est ce qu’une vie sans l’autre… Un vide existentiel qui ne mérite pas d’exister ?

En société, je m’attache à être mon apparence. Je dois être reconnu est vu par le monde, pour jouer ma comédia del arte. Si le monde m’ignore, je pars. Etre ou ne pas être, voilà ma question…

 

Attaché à chercher…

 

Conservation : si je cherche un peu, je m’attache à cacher mon secret. Bien enfoui, dans le fond de mon système, il ne peut être trouvé par personne. A cela, j’y suis attaché comme à la prunelle de mes yeux. Je suis donc particulièrement attaché à vivre seul avec lui. Personne avec qui le partager.

Mon intimité est une relation de moi avec moi même, cela évite tout risque de trahison. En relation avec l’autre, prudence. La confidence n’est pas de mise. Surtout, m’attacher à quelqu’un qui admire mon intelligence et qui ne creuse pas trop mon intimité. Une altruiste, potiche ferait l’affaire.

En société, je brille si il y a besoin mais comme le revêtement en téflon, ma relation sociale glisse. Ma souffrance serait le dévoilement de mon secret.

 

L’attachement, sinon rien…

Je pourrais m’attacher à ma peur viscérale de ne pas être conforme. La conformité m’entretient dans une sécurité.

En mode social, je m’attache aux gens à qui j’ai voué ma vie. Ils ne peuvent me trahir sous peine d’exclusion immédiate de mon champ de vision par tous moyens appropriés. L’attachement est une nécessité à la fidélité (intimité). Sans l’attachement, je ne peux faire confiance à personne même pas à toi, là, qui lis ces mots. L’attachement à vivre avec banalité, à être comme tout ceux qui m’entourent, pour fondre dans le paysage. Je m’attache à ce paysage mental que j’ai créé avec patience pour ne plus avoir peur.

Le détachement est la peur suprême qui oblige une perte de contrôle et un danger éminent. Si je sors de tout attachement, je tombe dans ma paranoïa d’un monde dangereux qui me fait peur.

En mode conservateur, je n’ai plus qu’à m’attacher à mon isolement intérieur et extérieur. Ceux-là au moins ne me trahiront pas.

 

 

Attachement… De quoi tu parles…

 

Si je mets un peu d’humour sur mon attachement, je le comparerais à une crêpe sur une poile en téflon. Si je suis une crêpe ou la poile, ça glisse.

En mode social, je ne suis pas attacher au gens qui sont des acteurs, de mon propre échange narcissique. Par cotre je suis attaché aux objets de mes souvenirs qui me permettent de rester rattaché à un passé, imaginaire, créant un futur imaginaire dans un présent qui ne l’est pas moins. Donc attachement et détachement sont une réalité formelle.

En mode intimité, ce qui me fait souffrir c’est l’attachement au rejet et l’abandon. Ces réalités conceptuelles, je mis attache comme à la prunelle de mes yeux. Sans elle je n’existe plus et ne fait plus rien. Je m’attache donc plus à des concepts, à des idées, qu’à du matériel ou du vivant. Je m’attacherais bien volontiers à de la bonne chaire. Je m’en détacherais si le temps n’est plus à la ripaille.

En mode conservateur, Je m’attacherais alors à ma déprime car le jeu n’en vaux pas la chandelle.

 

L’attachement en mode survie.

Le monde extérieur me met en danger et je m’attacherai à ma stratégie et mon contrôle de maîtrise de ma vie et de mise en sécurité mon entourage. Il faut s’attacher au principe de réalité du contrôle et de la maitrise, pour ne pas perdre prise.

Le détachement est pour moi un sot dans le vide. Si je devais me détacher, je perdrais tout sens de la réalité dans une transgression de ce qu’est la vie pour mon égo. Le vide serait insupportable, la souffrance absolue de mon système. Je ne peux pas concevoir de vivre cela. Car cela n’est pas concevable.

L’adversité du monde extérieur et mon moteur et je ne peux m’en défaire. Sans l’autre, dans le conflit ou pas, je n’existe. Le détachement est la négation de mon être. Cette notion pourrait être atténuée par l’attachement au concept d’un être plus grand que moi qui maitrise et contrôle ma paix intérieur. Car le danger est là. Dans le détachement, je perds pied, je me noie. L’attachement est de l’ordre de ma survie.

 

Détachement seul réalité pour pas souffrir…

Le pote là, il n’est pas cool. Moi, je me détache tellement du matériel que j’en n’ai pas. Comme ça pas besoin de le quitter. Je suis très attaché à mon instinct qui me dicte… De ne rien faire. Ou de faire avec conviction pour un objectif bien précis qui correspond à mon éthique.

Je suis attaché à mon groupe, mon clan, ceux qui m’aiment. Mais pour moi l’individu je peux m’en détacher car je vis avec son énergie sa pensée même si il n’est plus là. Une souffrance surement. De s’attacher au autres, oui. Donc je mets une dimension spirituelle sur ma vie pour l’éviter. Si l’attachement me fait souffrir. Un petit tranquillisant et ça va passer… La perte du contrôle et le lâcher prise sont mes meilleurs armes contre la souffrance de l’attachement. Je m’en sors grâce à ma spiritualité, détachement de la matière. Leurre égotique, surement, mais bon, chemin de la résilience.

 

Voilà un tour de la souffrance humaine faite en quelques pages, pour bien comprendre, entendre et ressentir que tout cela est une programmation. Celle-ci mise en conscience peu permettre une sortie vers un éveil certain. Ne plus souffrir un absolu. Je ne pense pas. Souffrir en conscience peu permettre de l’éviter, de l’accueillir si elle est là, de la comprendre ou de la ressentir chez soi et chez les autres. C’est probablement la différence fondamentale entre un être sensible et un robot. Notre programmation est sensible et touche notre corps, notre émotionnel, notre mental. Elle est complexe. Autant à décrypter, qu’à vivre.